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Tendre Arsenic...
23 septembre 2012

Souvenirs, souvenirs....

Nos drôles de rapports. Depuis que je suis enfant. L'impossibilité que nous avons de nous parler vraiment. Et le débit incessant de nos conversations. Elle est l'idole, je suis l'adoratrice. Nos places sont ainsi figées. A chaque fois que je veux fuir,  elle me rattrape. Une histoire de confiance en moi que je n'ai jamais eu, que je n'aurai jamais. Comme si je n'avais pas le droit. Quoi que je fasse ou devienne ça n'ira jamais. Je suis l'ébauche. Condamnée à être en dessous. C'est ainsi. A porter. A admirer. Féliciter. Garder le modèle toujours à l'esprit.Et quand j'ai voulu retrouver un peu d'air, je l'ai payé. Elle n'a eu besoin de rien faire. la vie s'en est chargée.

Là, je suis entre quatre murs. Dans une ville qu'elle a choisi, dans un travail, le même que le sien en fait. En moins bien. Et chacun des rêves que je fais pour en sortir est condamné. Le sous entendu perpertuel que je n'y arriverai pas. Quelque chose qui revient à mots couverts quand il s'agit de parler des autres. Comme s'occuper de mon enfant. Là, non plus je ne sais pas bien faire. Devoir se justifier souvent. Puis finir par se taire. ca ne sert à rien. 

Je suis entre quatre murs, et c'est la seule qui vient me voir, avec qui j'ai un lien. Me rendant encore plus dépendante. Oui, je t'aime. Et pourtant tu me fais mal. Et si je me défends c'est toi qui souffres. Incapacité à résoudre ce dilemne. 

 

Alors ce soir, j'ai envie de faire comme elles: allumer une cigarette, boire un bon verre, et laisser passer la nuit sur ces échecs. Avoir envie de discuter avec un être humain. mais il n'y aura qu'elle qui aura le temps pour mes appels. Alors silence. Ca vaut mieux. Et rajoutons un peu de sel sur les blessures. 

  

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