l'appel de l'os
Ce besoin vital, comme l'oxygène ou le sang. cette envie... cette pureté là, comme l'eau de l'enfance, qui néttoie tout.
L"appel de l'os sous un manteau de graisse. ça doit faire une semaine que la petite musique dans la tete se fait entendre.
L'envie de boire aux défaites, S'armer contre soi même, entamer l'air du vide, l'air de rien. sans y toucher vraiment...
Trop de choses en même temps, de ces pions qui tombent sur l'échiquier. une première ligne, au champs , sans honneur. Et tu perds pied. Un test, des lignes. une incerritude, un désir inassouvi. Et puis cette ville, et ce passé. Ces images. tout ce qui fut violent, et qui revient frapper une seconde fois. Et il n'y a que toi pour encaisser le coup. et tu vacilles.
Et leurs pauvres sourire, ou ces remparts de pierre, rien n'y suffit. Les enfants rois dorment. Tu tiens droit , pour être là encore demain, leur ouvrir les bras. mais le vide ronge ton corps dévasté, encore une fois. besoin de ce vide pour réparer. de cette blancheur là.