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Tendre Arsenic...

23 février 2014

la mer

Il y a l'envie de rêve, l'envie de mer. il y a les retards qui s'accumulent. ne plus réussir à tenir aucun délai. la course effrénée, tous les jours. Le bruit. Il y a les flammes légères des bougies allumées les  soirs d'écriture. il y a cette certitude qui s'ancre peu à peu.....Il y a ce corps qui s'allège, et la tete qui se remplit. savoir que pas à pas on peut y arriver... ou pas. 

Il y a celle qu'on admire , et qui au lieu de la rever, va voir la mer...

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9 février 2014

bruyants

Tous ces gens qui vocifèrent, qui ont si peu vécu, et si sont si surs de leurs droits. Leur monde blanc ou noir, sans nuance. Le bien, le mal, et rien de la beauté des entre deux, de ces gris  dans lesquels nous vivons, nous si peu fait pour la lumière.....

Bruyants ces appels à la haine d'un coté comme de l'autre. de ceux qui ont l'argent, de ceux qui ont le coeur. Ces petits égoïsmes quotidiens, ces feminismes d'opérette, ces faux braves, ces faussaires. 

Bruyante cette capitale qui perd la tête, ces élites ambitieuses pour elles seules. 

 

 

Envie de refermer la porte sur tout ça. Rester avec ses blessures, et les siens. Jouir du silence. 

1 octobre 2013

fatigue

Parfois tellement fatiguée, quan dle passé te saisit à la gorge et que tu ne sais plus où tu t'arrête. ce qui est le mur, ce qui est ta peau. 

12 août 2013

l'appel de l'os

Ce besoin vital, comme l'oxygène ou le sang. cette envie... cette pureté là, comme l'eau de l'enfance, qui néttoie tout. 

L"appel de l'os sous un manteau de graisse. ça doit faire une semaine que la petite musique dans la tete se fait entendre. 

L'envie de boire aux défaites, S'armer contre soi même, entamer l'air du vide, l'air de rien. sans y toucher vraiment... 

 

Trop de choses en même temps, de ces pions qui tombent sur l'échiquier. une première ligne, au champs , sans honneur. Et tu perds pied. Un test, des lignes. une incerritude, un désir inassouvi. Et puis cette ville, et ce passé. Ces images. tout ce qui fut violent, et qui revient frapper une seconde fois. Et il n'y a que toi pour encaisser le coup. et tu vacilles. 

 

Et leurs pauvres sourire, ou ces remparts de pierre, rien n'y suffit. Les enfants rois dorment. Tu tiens droit , pour être là encore demain, leur ouvrir les bras. mais le vide ronge ton corps dévasté, encore une fois. besoin de ce vide pour réparer. de cette blancheur là. 

22 juillet 2013

une claque

Il suffit de pas grand chose: mettre la tête sous l'eau, retrouver cette osmose là, avec l'élément liquide. retrouver un corps. Au moment le pire. Jamais eu autant de kilos sur les hanches. Et pourtant... Dans ce jour étouffant, peut être à cause de la chaleur..L'enfance qui remonte à la surface, comme une claque. 

Et se souvenir du moindre rêve. Des odeurs, la brulure du soleil sur les épaules... 

 

Peut être que tout a commencé il y a un an et demi, le 27 décembre. Quand elle est apparue  à la télévision à la faveur d'un reportage. Un signe, venu de si loin. de ces premières blessures qui vous détruisent à l'intérieur à 9 ans. Et puis il y a eu Paris. Et la paix enfin signée. Et ces trois coeurs qui battaient dans mon corps. 

Il y a de la profondeur, et du léger, du superficiel: ces cheveux enfin longs, ces livres enfin lus. Ces petites peurs affrontées, au quotidien. Il ya aussi cette sage femme qui soigne le corps, ignorant totalement ce qu'elle est en train de guérir. Elle cherche, elle interroge.Séance après séance, ce corps qui se retrouve. Et sentir la félure toujours là, mais les deux morceaux sont collés. Plus cette béance là. 

Il y a ces pas qui ne seront pas faits: cette invitation à nouveau faite, et à nouveau retrouvée: non, je ne retournerai pas dans cette petite maison où elle est morte.Il y a ce passé qu'il faudrait solder,ces comptes à régler que je réglerai pas. Il y a cette étrange douleur qui traine, petite à force d'être enterrée, mais qui certaines heures donne envie de hurler. Pourquoi faire?

Mais il s'est passé quelque chose. comme si sous l'eau j'avais retrouvé mon chemin ....

  

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24 juin 2013

Et juste

Pour s'en souvenir plus tard. Anactoria. ce sera l'ana que je veux garder. Anactoria...

24 juin 2013

le silence

Aucun visiteur. Ou si peu. mais cela en fait donne une étonnante liberté: pas d'attente. Alors c'est comme un tout petit gribouillage sur une toile de maître..un souffle dans le silence.

Et quelque part cela me plait.... Et c'est là tout le problème. pourquoi écrire sur la toile, si ce que j'aime, c'est écrire sous le manteau, pour ne pas vraiment être lu....? 

Une histoire d'endorphine filée par le tapage du clavier? peut être. 

24 juin 2013

Rire de soi un peu

Parfois se dire que les choses seraient simples si on acceptait un peu la complexité du monde, qu'on refusait les jugements à l'emporte pièce, ou d'avoir toujours raison. Si juste quelques minutes on se demandait, tous, suis je vraiment du bon coté? mon adversaire  ne peut il pas avoir raison?. se dire juste que de l'autre coté du mur il ya  des gens pareils à soi. exatement. 

Parfois avoir envie de changer les choses, de se lever, de dire non à cet écroulement perpétuel, cette avalanche anxieuse répétée en boucle sur tous les tons, toutes les chaines.. tenter de dire ce qu'on sent de cet élan vital qui nous pousse, de ces valeurs, pauvres valeurs.....Haïr l'injustice, le mépris pur et simple de la vie. 

 

Accepter l'existence dans tous ses aspects, assumer sa part de violence. refuser en revanche les vendeurs de mots, les politiques qui ne changent pas le monde. Croire en une Utopie. respecter celles des autres. Avoir une foi parce que c'est comme ça. Respecter, et apprécier  ceux qui en ont une différente, et ceux qui n'en n'ont pas; rechercher le dialogue, la diversité des points de vue .. Apprendre toujours, chaque heure,chaque minute. grandir. 

Respecter le choix des autres, se dire qu'il aurait pu être le sien. Ne jamais se laisser enfermer dans une case. jamais. 

Un vouloir vivre ensemble encore. Toujours... la liberté qui s'arrête là où commence celle des autres. La limite à cet individualisme forcené.... 

Et puis rire de tout ça.. et passer à autre chose...

20 juin 2013

Et puis

Y croire malgré tout. S'accrocher à un sourire. Oublier les hommes vides, remplis de leur seul paraître, oublier les innombrables baudruches trop bien maquillées et leurs petites remarques. Boire l'air de rien, et le vide.Il ya ce trou dans le ventre. Il y a leurs rires. Il y a ces sensations jusqu'au malaise depuis toujours.  Boire les autres, malgré soi. S'y noyer. N'avoir jamais su mettre la barrière. La limite qui vous sauve. ce film infime qui vous préserve. Cette peau, qui n'exite pas ici. 

Mais y croire.  A ce souffle. A la vie. 

13 juin 2013

Parfois

Parfois il y a cette sensation étrange, ce fourmillement dans les doigts, ce petit entrechat du cerveau.. C'est comme un souvenir aimé, un petit clin d'oeil du passé: l'envie d'écrire. 

Avant il y avait ces images là qui te traverser, ces coups au corps au coeur. La plume comme un  scalpel qui te découpait très précisément, cette encre noire ou bleu profond qui séchait doucement à la lumière, sortie de toi comme si tu écrivais avec  ton propre sang. Parce  que lorsque tu écrivais alors, tu jetais toute ta vie sur la page blanche, tous ses élans entre les lignes. Cette vie qui s'échappait de toi, comme si tu en avais trop. ce trop plein qui te faisait mourir à petits feux...Pas un jour sans une ligne, ce rendez vous avec cette immensité déserte où tu étais la seule à marcher. Ton continent. 

Sauf que le scalpel n'a pas suffit pour extraire la tumeur. Le crabe a fini par avoir le dessus. Le sang s'est raréfié puis tari. Il y avait cet affreux malaise, cette nausée. il y avait la douleur qui ne te quittait plus. pas la douleur saine de la plume. Non, une autre, plus lache, qui t'a mis à terre en quelques années. Aidée un peu par l'alcool, quelques médicaments, et ce trou béant en toi, cette blessure originelle que tu savais si bien cacher.... 

 

Tu a cru que tu étais finie. Tu as dit adieu à la page blanche, à la lecture. Tu continuais à faire semblant, pour la galerie, tout en sachant que sous l'écorce il n' y avait plus rien. Une vie de  marionnette, pleine d'émotions en surface. Blanche , désespérement en surface...

Et puis c'est revenu. C'est infime, mais c'est là. Des braises de ce que tu fus. Qui te réchauffent encore. un dernier éclat ou une chance? Qui sait. 

 

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