Paris

Paris tu manques. Infiniment. Le souvenirs des deux coupoles que je voyais de ma fenêtre.... le Val de Grâce et le Panthéon. Le marché du samedi matin, les ballades au Luxembourg.... et la salutation à la statue de Baudelaire.

Paris tu manques. L'Hôtel des Mînes où s'était arrêté Kessel, ce shopping fou aux Halles en 2003, la vision de Béjart dans son fauteuil en décembre 2006. La Seine traversée, retraversée. et l'île de la Cité avec ses figuiers. Ces trottoirs pour errer en soi-même. Se changer en navire , et partir loin....Les mouettes.. et le réveil matinal par les cris des corbeaux. 

Paris tu manques. Les virées chez Gibert pour remplir mes étagères de livres, nouveaux horizons. Ces heures passées sur ce canapé violet...

Et puis Paris, battements du coeur. de ces rencontre sincroyables sur les marches d'une maison de verre. 

Paris tu manques. Il ya plus de ciel ici. Mais moins de sang....

Paris, comme une promesse. je reviendrai. Pas de la même façon. Mais je reviendrai sur tes trottoirs. Arpenter mes rêves...