12 décembre 2012
Des rivages à fuir
Tu es venu. Et reparti. Tu m'as présenté ton fils. Ce malaise, à en vomir. Tu jouais un rôle. Comme d'habitude. Toi, te balladant en caleçon chez moi, tes regards sur ma fille. Ces sous entendus sur les uns et les autres. comme avant; tes tentatives de restaurer un lien que j'essaie de faire mourrir chaque jour un peu plus.... Et le passé qui remonte à la gorge. Chutes de tension et nuits sans sommeil. Retour en arrière, violent....
Le bain n'a pas suffi. il y en a eu un second, puis un troisième. Après ça allait un peu mieux.
J'ai préservé mes mots cette fois ci. J'existe encore. Un voile noir qui tombe, et tu fais parti des choses que je cache derrière, pour avancer chaque jour. Les douleurs nous séparent. A jamais.
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