Un soir de retour
Il y eut Paris, et ces rencontres improbables. Sara la polonaise. Un peu espagnole aussi. Qui vient de cette ville étrange. Celle qui ressemble à Belfast. Sara, qui parle cinq langues, qui vous domine de son mètre quatre vingt cinq. Qui fut surement mannequin un jour. Annie, qui vous récite du Essenine dans le texte, mélange de Russie et d'Arménie, au coeur de mère. Maryline et le théatre, sa passion. Des rencontres dans les couloirs étonnamment vides de la Sorbonne en juillet.
Il y eut ces retrouvailles là, attendues, avec la ville. Cette soirée dans un bar à vins du Sud Ouest, et cette bouteille bue à deux, qui a fait un bien fou, comme une perfusion dans des veines trop tièdes.
Il y eut celle qui comptait et son si beau cliché. Ces deux heures autour d'un verre de coca light.
Il ya depuis ce mal de mer tenace, dont la cause sera identifiée avec certitude dans quelques heures. Et qui si tout va bien devrait durer trois mois. Un embarquement pour le futur.
Et ces deux défis: les mots et le corps, les deux à écrire et dessiner avant décembre.